Conclusion
Le
cyclone est l'un des phénomènes
météorologique les plus violents. Ce
phénomène est d'autant plus dangereux car il reste,
même avec les progrès actuels, très difficile
à prévoir. Nous avons prouvé, en partie
grâce à notre modélisation que l'origine de la
puissance dévastatrice des cyclones résulte donc du
"choc" entre la masse d'air chaud et la masse d'air froid du front.
Sa
formation est rapide, complexe, et nécessite de nombreuses
conditions très précises: la surface
d'intéraction, l'instabilité de ces massses d'air, les
nuages orageux, les différences de température et de
pressions sont autant de facteurs nécessaires à la
formation d'un cyclone.
L'évolution
du nombre des cyclones dans les années à venir n'est pas
facile à figurer. A part les différences d'aspects, de
puissances et de dégâts causés, les scientifiques
ne peuvent pas faire des progrès significatifs. On le voit, une
réponse globale n'existe probablement pas. S'il est fort
possible que le réchauffement de la planète augmente les
surfaces océaniques chaudes favorables au développement
de cyclones, nul ne sait réellement comment les autre acteurs de
la cyclogénèse (formation de cyclones) évolueront.
Les scénarios catastrophes évoquent une évolution
dans le même sens, d'autres plus raisonnables imaginent une
nature bienveillante qui s'opposerait à cette
évolution... Le XXIème siècle nous apportera,
à nous ou plutôt à nos enfants, les
premières réponses, bien que ce phénomène
soit rare, et ce d'autant plus en France.
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